note: je n'arrive pas à poster l'image, je verrai ça plus tard. je met déjà l'histoire
petit ours: un soir la mère de petit ours est parti chercher à manger, comme souvent quand même, mais elle n'est jamais revenu. Au début petit ours ne s'inquiéta pas, mais le temps passa, il avait faim et pris la décision d'aller rejoindre sa mère dehors. Erreur! à peine eut-il poursuivi l'odeur de sa mère pendant quelques temps, quil compris que quelquechose n'allait pas. Quelle était cette odeur qui accompagnait celle de sa mère, la dominait même, elle qui puait comme pas deux? Petit ours ne savait pas reconnaitre l'odeur du sang. Et oui, sa mère avait été tuée par deux chasseurs, qui ne savaient pas qu'elle avait un enfant, et tant mieux d'ailleurs parce qu'ils n'auraient pas été gentils nonplus avec petit ours, les mauvais bougres. Petit ours perdit la piste à l'orée du bois, où les odeurs âcres de la ville des humains annihilaient tous sens du flair des animaux. Il fit demi tour et parti hurler en ours(gragllgroarrrrgrul à peu près) le non de sa mère dans l'obscurité froide menaçante et solitaire de la nuit. après quelque jours, il du bien se résoudre à abandonner toute chance de retrouver sa mère.
Pendant les mois qui suivirent, il appris à chasser tout seul, à s'occuper de lui même, à trouver des endroits pour dormir, à survivre en somme. Mais en même temps une rancoeur noire et très puissante commença a se developper en lui. Il devenait plus fort, de façon anormale, même pour un ours. la nuit ses yeux rayonnaient dans le noir, sa voix portaient plus loin que n'importe quel animal de la forêt, et surtout, il développa un flair hors du commun. Un flair capable même de retrouver des odeurs étiolées par le travail du temps.
Conscient de ces nouvelles capacités, il retourna à l'orée du bois, à l'endroit exact où il avait perdu la piste de sa mère. Et cette fois ci il la sentit, faiblement peut être mais clairement reconnaissable à son superflair. Sous les odeurs de la ville, enrobée d'une note acide de l'odeur du sang qu'il avait appris à reconnaitre, l'odeur de sa mère. Dès qu'il la sentit, la rancoeur qu'il nourissait depuis des mois explosa. ce n'était plus seulement ses yeux mais son corps entiers qui luisait. Un grognement rauque envahissait l'espace autour de lui, faisant des vagues de distorsions dans les images qu'il voyait. mu par sa rage, il se dirigea vers la maison ou la piste d'odeur s'arrêtait.
Il ne s'arrêta pas au seuil de la porte mais fit exploser son battant d'un coup de griffe négligé, et entra dans la pièce. Cinq humains étaient à table, les yeux grands ouverts et une expression horrifiés sur leurs petits visages de meurtriers. Sur chacun d'entre eux une partie de la peau de sa mère disparue. son odeur se juxtaposait avec leurs vulgaires fumets d'humains pourris! Petit ours devint fou. Il se lança sur la famille, arracha la tête de la mère d'un coup de machoire, explosa la poitrine des trois enfants d'un coup de pied groupé, tordi le fusil que le chasseur pointait vers lui d'un air peu convaincu et applati ce dernier de ses deux poings de pattes antérieures, écrasant les restes jusqu'a ce qu'il n'y ai plus que de la bouillie. Puis il se sentit vide. la vengeance l'avait complètement vidé de toute sa rancoeur, et avait entièrement consumé ses pouvoirs. Il avait trouvé la sublimation de son ressentiment dans la violence extrème par laquelle il avait exterminé ces humains.
Il s'assit quelques instants dans le logis, les yeux dans le vague, l'air un peu bête, puis décida de retouner dans la forêt. Il y finit sa croissance, trouva un gentille oursonne qu'il abandonna après l'avoir fécondé, comme tous les ours mâles, et pris l'habitude de se défouler sur les humains quand quelque chose le contrariait, et puis des fois justes pour s'amuser aussi.
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